Tokyo ni

Journal de bord d’un naufragé volontaire sur une île pas très déserte


La valse du nougat – 2

Posted in La bouffe by Greg on the September 6th, 2006

C’est la mode des numeros 2 une fois de plus sur ce blog…
Bref, lundi d’autre omiyage sont apparus mais ceux la ont ete un eu boude… Il faut dire que dans la famille cadeau empoisonne on etait bien.

Premier omiyage, du raisin… Alors ca peut paraître con comme ca, mais qd on voit qu’une malheureuse grappe de 200g coute au moins 800 yens (soit 5/6 euros) ca calme, offrir du raisin a donc un certain sens en Japonie. Mais…. car il y a un mais, il faut savoir que tout ce qui est au raisin dans ce beau pays est degeux (decision sans appel). Que ce soit les boissons gout raisin, le jus de raisin, les bonbons au raisin,… meme combat : pas bon. On a l’impression que ca n’a de raisin que le nom, car c’est un gout ultra chimique digne des pires bonbons de hard discount. Des aromes artificiels de vraiment mauvaises qualites et pas du tout ressemblant a un bon raisin chiliens, euh non francais pardon.
Enfin ca c’est ce que je pensais jusqu’à gouter le raisin japonais. Au temps pour moi, ce ne sont pas des aromes artificiels, c’est juste que le raisin japonais est degeux lui aussi… C’est un fruit naturel, mais on a l’impression qu’il a ete dope aux edulcorants et E221 en tout genre, vraiment pas bon, et pourtant ca coute les yeux de la tete.
Tout ca pour dire que le raisin a dure 1 jour et demi, ce qui est 3 fois plus long qu’un omiyage classique… et presque une eternite quand on connait la vitesse a laquelle je mange ce genre de chose en France.
2eme Omiyage, des especes de prunes sechees acides et salees, qui ont ete encore plus boudee. Je soupçonne le proprietaire de les avoir ramener chez lui car en 2 jours on avait meme pas entame la moitie de la boite et ce matin ils ont disparu… Peut etre que lui adore ca, ou a voulu essayer de conserver sa reputation

La palme du omiyage degeux revient qd meme aux gateaux chinois qui sont reste plus d’une semaine avant que je finisse par avoir pitie de nos collegues chinois qui pensaient nous avoir fait plaisir en ramenant des specialite de leur pays. Je me suis donc fait une obligation de……jeter ce qui restait qd il et devenu clair que plus personne ne mangerait leur machin bizarres. On avait l’impression de manger une poignee de farine : sentiment de suffocation et absence de gout.

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